Graphismes 19/20FFXII est certainement l'un des plus beaux jeux de la PS2, obligeant la console à livrer le maximum de ses capacités. On ne peut s'empêcher de s'ébahir devant la cinématique d'introduction qui regorge de beautés. Les paysages s'étendent à perte de vue pour offrir un vrai sentiment de liberté qui manquait aux précédents volets de la série, les personnages sont modélisés avec une grande finesse de détails et les cinématiques sont toutes plus somptueuses les unes que les autres même si ces dernières se font moins nombreuses que dans les précédents.
Jouabilité 16/20Parce qu'il prend le risque d'apporter des bouleversements majeurs dans le système de jeu et dans le système de combat, cet épisode risque de dérouter les habitués. Le système de Gambits est assez difficile à prendre en main, n'offre pas toute les possibilités souhaitées et ne réduit de beaucoup la stratégie. Si ce système fait mouche lorsque l'on se bat dans les hautes-herbes où le leveling-up apparait moins ennuyeux, les combats contre les boss s'avèrent extrèmement répétitifs ou presque, dans ce cas un système de tour par tour aurait mieux trouvé sa place. Quand aux permis ils sont bien pensés, sans doute plus attrayants que les Sphèriers mais donnent la triste impression de payer deux fois.
Durée de vie 17/20Le jeu s'efforce de briser toute linéarité au profit d'une liberté totale, ce qui permet au joueur de s'éloigner à tout moment de la trame principale pour se lancer à la recherche des Eons au nombre de 13!), la chasse aux monstres rares ou toute autre quête annexe dont regorge FFXII. La centaine d'heures de jeu sera largement dépassée si vous désirez percer à jour tous les secrets du soft Malheureusement, certaines quêtes peuvent s'avèrer ennuyeuses à la longue et on ne retrouve pas ici un jeu aussi interessant que le "Blitz"
Bande son 17/20Sakimoto donne le meilleur pour livrer des compositions à la hauteur du jeu. A nouveau, on ne s'étonne pas vraiment que le doublage anglais soit imposé mais on aimerait une fois pour toutes que Square Enix nous laisse le choix avec la version originale. La traduction française est excellente, même si les noms de certains sorts et altérations d'état ne respectent pas toujours ceux de la série.
Scénario 16/20Le sérieux de l'histoire et sa complexité la rendent d'autant plus passionnante, mais elle s'adresse à un public plutôt adulte et amateur de grandes fresques et rebutera peut-être les autres, ceux qui aiment une histoire qui décolle à un moment, qui parle de traverser terres et terres dans un but précis et qui raffolent d'histoires d'amour entre le héros et sa compagne. Dommage aussi que certains personnages ne participent pas à la trame centrale, on pense notamment à Penelo. Square Enix change la formule, hate it or love it...
Note Générale 17/20On pourra dire tout ce qu'on voudra, Final Fantasy XII est le fruit d'un travail d'acharnés et de passionnés dont la seule ambition est de donner vie à un univers fascinant, et accessoirement à l'un des RPG les plus mémorables que l'on ait vu sur console.Deux grosses déceptions frappent le joueur aguerri, primo, que les Eons aux charismes irréfragables, soient si nuls (si, si!) et que tout doit s'acheter, cela à des prix défiants toute concurence. Le résultat sera sûrement au-delà des attentes de la plupart des joueurs, à l'inverse il ne correspondra peut-être pas à ce que d'autres espéraient, mais la moindre des choses est d'aller jusqu'au bout pour se faire sa propre opinion. Cependant, calmons-nous, ce n'est parce qu'il s'agit probablement du der'game de la PS2 qu'il faut le surnoter...